Des(amorc(é)s)
La promesse d'un poème, tombé à l'eau.
Sans l'ombre d'un regret, je rédige ces quelques lignes, persuadée de leurs utilités. Je sombre dans la recherche de ces expressions, choisies avec soin. Je souhaiterais qu'ils expriment, de ces huits années de cohabitation, plus ou moins lointaines.Parfois complexe, mais surtout poétique. Dans le puît profond des relations, j'ai creusé, j'y ai trouvé cette préciosité, éclairant mon chemin assombrit par la cessité de mon passé. Perpétuellement présente, je t'ai reproché l'absence, continuellement, blessante, j'ai heurté ton âme avec l'écho de ma méchanceté. Sans sonorités équivoques, je tente de "plancher", de mettre à plat, un cocktail de sentiments. Irrévocable dans leur présence, inaliénable, inextrémiste, on s'est perdues, disons plus ou moins cherchées. Dans l'obscurité de l'existence et dans ce flot, on s'est détestées mais surtout profondément respectées. J'ai manqué ton regard, accidenté par la route de la vie, deux estropieds de la sociabilité. Deux chemins qui s'opposent et se rejoignent. Comme deux autoroutes en contre sens, on se suit, on se double. Pour toutes ces choses pour lesquelles, j'aurais tué en ton nom, pour tous ces événements que j'aurais voulu t'épargner. La populasse parlerait d'amour, laissons les saliver sur notre bonheur. Ils l'aperçoient que l'esquisse d'une amitié sans égale. Mes mots se perdent dans la profondeur de ton parfum, enfoui dans tes mains, mon visage pleure de clairvoyance et de quiétude. Peu de simplicité, jamais de complexité . Un meltin- pot de ressentis mal interprétés. Sur le pied de guerre, à la moindre larme, je rends les armes pour les déposer au fond de ton esprit. Apprendre le volatile, attraper ces esprits versatiles. Des orbites amicaux tournaient autour de "Nous", sans jamais réussir à nous atteindre. Je feins de noircir le tableau, le noir et blanc y forment un parfait équilibre. Des pellicules orbitales emplies à jamais, dans l'incapacité de développer ces images, je les conserve dans le grenier de ma mémoire désordonnée.Dépourvu de chasteté dans le domaine des sentiments. Ce bric à brac de lignes pourraient te permettre d'esquisser ta place. Assise côte à côte, au coude à coude, dans ce bus de la liberté. Deux égarées vagabondes qui ont mis le doigt dans l'engrenage de la vie. Sans l'ombre d'un doute, ma foi en "Nous" s'est essouflée. Je la chérie, sorte de relique, que je rends ostentatoire, car telle est ma fierté, de ta savoir à mes côtés. Je m'égare et tu me retrouves. VICE ET VERSA.
